LE CHOIX DU CENTRE !

Catégories: Actualités, Editorial

Rarement l’issue d’un second tour des élections cantonales et municipales n’est apparue aussi incertaine.

Le résultat dépendra de la mobilisation des électeurs.

Fini le temps des humeurs, place à la solidarité et au soutien aux candidats de la majorité présidentielle et qui se retrouvent dans l’idéal qui a porté Nicolas Sarkozy à la tête de l’Etat.

A l’heure du choix, chacun doit mesurer les réformes déjà engagées : la volonté de réhabiliter le travail, et donc d’augmenter le revenu des salariés, les heures supplémentaires défiscalisées et exonérées de charges, le Revenu de Solidarité Active en cours d’expérimentation, la déductibilité des intérêts d’emprunt pour les accédants à la propriété.

L’Etat de droit, l’exigence de sécurité, la lutte contre la récidive, témoignent de l’exigence de sécurité première des libertés.

La réforme de l’université a été votée et des efforts budgétaires sans précédant seront consacrés à la recherche, la formation, l’innovation et l’éducation.

Le Président de la République a été l’ardent artisan de la relance de la construction européenne. Le vote par le Parlement du Traité simplifié de Lisbonne était un préalable à la prometteuse Présidence Française de l’Union Européenne. Or, les défis ne manquent pas et c’est dans le renforcement de l’Europe que la France sera plus forte, sur le plan politique, économique et social.

La volonté de rapprocher les pays des deux rives de la Méditerranée, à travers le projet d’Union Euro Méditerranéenne, sera un facteur de paix et de prospérité, car on sait que c’est sur le terreau de la pauvreté, de l’ignorance, de l’incompréhension, que prospèrent l’insécurité, les conflits, le terrorisme.

Le Président de la République et le gouvernement ont fait de l’environnement et du développement durable, plus qu’une priorité, une exigence, en s’engageant à aider les villes et les grandes agglomérations, en particulier, pour les financements des grands projets structurants, notamment des transports collectifs, facteurs de solidarité sociale et territoriale.

Le débat électoral a passé sous silence le problème crucial de l’état des finances locales.

La gauche qui gère la quasi-totalité des régions, la majorité des départements a alourdi les impôts locaux, alors que dans le même temps l’endettement explose et la quasi-totalité des budgets est absorbée par les dépenses de fonctionnement, laissant une part minime aux investissements.

Les voix du centre qui se sont portées sur Nicolas Sarkozy aux dernières présidentielles doivent à nouveau assurer le succès des équipes municipales qui se réfèrent à la majorité présidentielle, pour décliner au quotidien une politique courageuse et responsable au service de tous.

Michel Hunault, le 12 Mars 2008
Député de Loire-Atlantique