CONFIANCE, SERENITE ET SOUTIEN

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Le monde connaît une crise financière sans précédent.

Dans ces moments difficiles, l’heure est à l’union nationale derrière le Président de la République et le Premier Ministre.

Nicolas SARKOZY, Président de la République, assume aussi la présidence de l’Union Européenne.

Sa détermination, son volontarisme, ont donné à la fonction présidentielle toute sa dimension, en ces heures d’incertitude et d’une particulière gravité.

Il y a urgence à sauver le système financier mondial car au-delà c’est l’économie réelle qui est en jeu, la croissance et l’emploi.

Je veux donc saluer et soutenir l’action du Président de la République : hier à l’Elysée, Président de l’Eurogroupe, et cet après-midi même, à l’issue du Conseil des Ministres, le Président de la République a annoncé des mesures qui permettront le retour de la confiance.

Qu’elles apparaissent si lointaines et décalées les querelles politiciennes en ces heures d’une gravité exceptionnelle et aux enjeux si considérables !

Car, au-delà de l’aspect financier, il y a les conséquences sur l’activité économique, la croissance et donc la vie quotidienne des Français.

L’annonce de mesures concrètes est là pour redonner confiance : les instruments législatifs seront adoptés, dès cette semaine, par le Parlement et permettront de garantir la pérennité du système bancaire et financier, de soutenir l’activité économique, de garantir l’accès aux crédits pour les petites et moyennes entreprises et de soutenir l’activité du bâtiment.

La création d’un fonds de garantie des banques permettra le retour des échanges entre elles.

Ces mesures déclinent celles prises par l’Eurogroupe et témoignent de l’exigence de plus d’Europe car seules des actions concertées et coordonnées seront efficaces.

Au-delà de ces mesures immédiates, la communauté internationale aura besoin d’une nouvelle organisation mondiale de la finance.

Le Président de la République a appelé à la tenue d’une conférence mondiale susceptible de refonder le système financier international.

Il faudra replacer l’exigence d’éthique au cœur du système financier, favoriser la transparence et la traçabilité des mouvements financiers, lutter contre les paradis fiscaux et centres offshores d’où transitent 50 % des mouvements financiers.

A ces conditions, la finance sera réorientée vers le financement de l’économie réelle, des besoins réels, au seul service du développement durable et de la construction d’un monde meilleur.

Michel HUNAULT, le Le 13 Octobre 2008
Député de Loire-Atlantique