Audition par la Commission d’enquête
 sur la situation de l’industrie ferroviaire française de M. Guillaume Pepy, président de la SNCF

Catégories: Assemblée Nationale, Economie, Interventions en réunion de commission, Transports

Mardi 16 mars 2011

Séance de 17 heures 10

Compte rendu n° 14

Commission d’enquête
 sur la situation de l’industrie ferroviaire française : production de matériels  roulants « voyageurs » et fret

Audition de M. Guillaume Pepy, président de la SNCF, M. Stéphane Volant, secrétaire général de la SNCF, M. Pierre Blayau, directeur général de SNCF Geodis et président directeur général de Geodis, M. Jean-Michel Genestier, directeur général adjoint « branche transports et logistique » en charge des affaires publiques et Mme Karine Grossetête, conseillère, chargée des relations avec le Parlement

Présidence de M. Alain Bocquet Président

M. Michel Hunault. Ma question sera simple : qu’est-ce que le président de la SNCF attend d’une commission d’enquête sur la situation de l’industrie ferroviaire ?

M. Guillaume Pepy. Monsieur Hunault, l’industrie ferroviaire française est vitale. Elle a, de plus, vocation à rester parmi les premières du monde. Il faut savoir qu’on roule beaucoup français dans le monde, qu’il s’agisse de SNCF Keolis, de la RATP, de Veolia ou de Transdev. Notre industrie ferroviaire, qui peut s’appuyer sur des opérateurs solides, est toutefois concurrencée, au plan mondial, par des groupes puissants. J’attends donc des travaux de cette commission d’enquête qu’ils contribuent à une prise de conscience des problèmes et à la recherche de solutions concrètes permettant le renforcement de la filière dans le cadre d’une meilleure structuration. Elle doit se trouver un pilote, choisir ses combats et, à cette fin, se fédérer. Les travaux de cette commission d’enquête constitueront une étape importante sur cette voie.

Monsieur Carayon, la Commission européenne est une force de progrès sur la question de l’harmonisation technique et de l’homologation. Il faudrait plus d’Europe pour fédérer les Vingt-sept autour du projet de création d’une agence de sécurité délivrant les homologations de matériels : 27 autorités nationales ne remplaceront pas une coordination européenne dans le secteur.