Confiance !

Catégories: Actualités, Editorial

Le Président de la République a confirmé François Fillon comme Premier Ministre. Je m’en réjouis !

En ces temps difficiles, la majorité présidentielle a besoin de cohésion et de persévérance.

Dans la situation économique difficile que nous avons traversée, le Président de la République et son Premier Ministre ont fait preuve de courage.

Il a fallu atténuer le choc d’une crise sans précédent depuis un siècle : plan de sauvetage des banques, plan de relance, soutien à l’activité, mesures sociales, mesures structurelles,…

La majorité a démontré sa volonté de tout mettre en œuvre pour assurer la cohésion de la Nation.

Sur le plan International, au sein de l’Union Européenne, initiateur de l’Euromed et aujourd’hui à la tête du G20, le Président de la République et le Premier Ministre œuvrent sur la scène internationale pour renforcer la construction de l’Europe, réguler le système financier et coordonner les politiques monétaires.

Les enjeux en ce début de siècle sont considérables.

L’heure est à la cohésion et à l’unité de la majorité présidentielle.

Après la réforme des retraites indispensable pour assurer la pérennité du système de retraite par répartition, il conviendra de lancer d’autres réformes, notamment le financement de la dépendance. La voie est celle de concilier la solidarité nationale avec des mécanismes innovants de financement, conforter l’économie sociale et solidaire au seul service de l’Homme pour que les personnes les plus dépendantes et les plus vulnérables trouvent l’aide de l’Etat.

Un Etat fort et respecté, c’est d’abord assurer ses missions régaliennes : la sécurité, l’éducation, la solidarité.

Au lendemain du remaniement ministériel, la majorité doit parler d’une seule et même voix !

Le sort personnel doit s’effacer face à l’exigence de la solidarité et de la poursuite d’une action collective au seul service de la Nation !

Les défis sont considérables. Jamais l’exercice de responsabilité n’a été aussi lourd : Quel avenir pour nos jeunes ? Comment assurer un avenir à nos agriculteurs ? Comment conforter notre industrie ? Comment assurer le financement de l’éducation, de la recherche et de l’innovation, meilleurs remparts contre le chômage ? Comment pérenniser notre modèle de solidarité et de financement ?

Sur tous ces sujets, il y a une exigence de poursuivre avec les partenaires sociaux et l’ensemble des forces politiques une réflexion pour trouver les bases d’un minimum de consensus indispensable pour faire admettre les réformes.

L’élection présidentielle va être propice aux compétitions personnelles, aux surenchères, aux promesses faciles qui sont autant de voies sans issue.

Soyons responsables, le temps des élections viendra. Dans l’attente des échéances, poursuivons les réformes indispensables pour adapter notre pays à un environnement d’une particulière complexité.

La France doit faire entendre sa voix sur la scène internationale, la présidence du G20 ne doit pas se limiter à des considérations économiques et monétaires. Il est temps de jeter les bases d’un monde meilleur, d’adapter les Institutions qui datent pour la plupart de Breton Woods ou du lendemain de la dernière guerre mondiale.

Le développement des pays du tiers monde et l’harmonisation des normes environnementales, les exigences sociales seront le meilleur moyen de lutter contre le dumping qui détruit notre industrie, notre agriculture, nos emplois. L’Europe doit arrêter d’être une passoire.

Sur le plan social, une conférence sur les salaires devrait permettre de revaloriser les basses rémunérations et que s’engage une vraie réflexion sur le financement de la protection sociale afin de transférer les charges sur les bas salaires pour redonner du pouvoir d’achat.

Comment ne pas jeter les bases d’une réflexion consensuelle sur la fiscalité. Les niches fiscales et sociales amputent le budget de près de 50 milliards d’euros de recettes. Personne n’y comprend plus rien et ne peut évaluer leur efficacité réelle.

Ayons le courage d’évoquer ces problèmes, il en va aussi de l’avenir de l’engagement politique.

LA FRANCE N’A PAS BESOIN DE S’ENLISER DANS DES DEBATS MEDIOCRES, DANS DES QUERELLES STERILES, MAIS AU CONTRAIRE N’EST JAMAIS AUSSI FORTE QUE DANS LA GRANDEUR DES VALEURS DONT ELLE EST A L’EGARD DU MONDE LA DEPOSITAIRE, ET, A POUR LES GENERATIONS A VENIR LE DEVOIR D’Y ETRE FIDELE !

Michel Hunault, le 17 novembre 2010